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préface


La troisième partie comprendra une description aussi précise que possible, une sorte de monographie de chacun des cimetières barbare : découverts jusqu’à ce jour dans l’ancien royaume des Wisigoths. Ce dernier chapitre, divisé en huit sections, a nécessité, ainsi qu’on pourra s’en rendre compte, des investigations extrêmement minutieuses, longues et souvent difficiles.

Les dessins insérés dans le texte, les planches qui accompagnent cette Etude ne sont pas dus au crayon d’un maître ; tout côté artistique en a même été banni. Mais les modestes croquis que nous publions ont tout, au moins le mérite d’être scrupuleusement fidèles, de ne rien ajouter, de ne rien ôter ou modifier à l’œuvre de l’artiste barbare : ils offrent une reproduction exacte des pièces de toute sorte, avec leurs qualités ou leurs imperfections[1].

La carte que nous avons cru devoir joindre à ce travail a été levée avec le plus grand soin. Le lecteur pourra ainsi, dans un coup d’œil d’ensemble, se faire une idée du nombre et de la diffusion des stations barbares wisigothiques dans le Midi et l’Ouest de la France.

Nous ne nous sommes point contenté d’observations purement superficielles, ne nous en rapportant jamais uniquement aux renseignements qui nous étaient fournis, ni aux notes et brochures manuscrites ou imprimées que nous avons consultées. Partout, sur tous les points, nous avons voulu nous rendre un compte exact de l’authenticité de nos indications et de la provenance des objets funéraires qui nous étaient présentés. En maint endroit, nous nous sommes transporté dans les localités indiquées, étudiant la nature du sol et recherchant des vestiges de sépultures présumées, poursuivant pas à pas, de propriété en propriété et parfois de district en district, la trace de pièces recueillies depuis longtemps, transmises de main en main, et dont l’examen nous paraissait

  1. La légende de chaque planche mentionne la provenance de l'objet et la collection publique ou privé où nous l'avons étudié. Certaine pièces, dépourvues de toute indication, sont aujourd'hui perdues ou dispersées.