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Page:Barrière - Murger - La Vie de bohème, 1849.djvu/102

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la vie de bohême

si vous vouliez une glace ? C’est aussi échauffant, je l’ai lu dans l’école de Salerne… (Il remonte.)

Colline, au fond.

Qu’est-ce qui arrive là ? Eh ! c’est Rodolphe et Marcel.

Schaunard, à part.

Je ne veux pas qu’ils me reconnaissent… je vais mettre des gants… (Il en met un.)


Scène III.

les mêmes, MARCEL, RODOLPHE, très-élégans, le lorgnon à l’œil, ils entrent par le fond. Après leur entrée, Baptiste sort.
Marcel.

Entrons-nous ?

Rodolphe.

Tout-à-l’heure ; je craindrais de n’être point assez gentilhomme vieux Sèvres.

Marcel.

Colline !

Rodolphe.

Schaunard !…

Il leur donne une poignée de main.
Schaunard, à part.

Je suis reconnu… je puis ôter mon masque…

Il ôte son gant.
Colline, les contemplant.

Le portrait n’était pas flatté… cette toilette est très-habitable.

Marcel.

Oui ; nous avons fait quelques réparations locatives.

Rodolphe, remettant son lorgnon dans l’œil.

Nous nous sommes fait poser des carreaux.

Colline.

Le bruit court à la Bourse que vous avez dîné au café