Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/154

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et Marchand, trop frustes, ne l’inquiétaient pas.

Elle hasardait parfois une réflexion simple et bonne femme :

— Tout cela est très joli, et, si l’on vous écoutait, je crois bien que le monde serait meilleur ; en attendant, soyez prudents.

— Cachons nos rouges tabliers, gaminait Laure.

— Laure, sers les grogs, disait M. Vignon, il est dix heures et demie.

— Vous arriverez à convertir cette petite mâtine ! messieurs, ce n’est pas bien ; elle a déjà assez d’idées depuis qu’elle lit les romans russes et les drames norvégiens.

— Laisse donc, maman, c’est très amusant, papa achète maintenant quatre journaux du matin, et j’ai encore trouvé La Presse dans la poche de son pardessus.