Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/205

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— Enfin, c’est ton affaire, tu es libre… moi je ne connais que la liberté… Mais, bon sang ! à quoi penses-tu ? Robert se troubla, devint nerveux.

— Alors tu es venu ici me faire de la morale ? On t’a écrit de Londres, tu viens me rappeler ce que j’ai dit. Je ne m’en dédis pas ; je le pense encore… la preuve en est là ; tiens, lis ce que j’ai écrit sur l’importance sociale du sacrifice.

— Ton testament ?

Robert hésitait : Brandal écarta les feuillets.

— Je ne lis plus.

— Tu agis ?

— Oui.

— Diable ! conte-moi cela, Brandal.

— Toi, tu griffonnes ; et pendant ce temps-là la bataille hurle dans la rue : on fait sauter les édifices publics.

— Tu fais sauter…

— Non, pas moi.

— Quels édifices ?

— Le café Terminus.

— Tu appelles ça un édifice public… Bien,