Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/239

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— Vous ne répondez pas. Comprenez donc qu’il ne faut pas amoindrir le miracle… ou bien laissons dormir ces feuilles, il s’embrouillait, hésitait.

— Enfin, je suis bien tranquille : le jour où l’on voudra réveiller la princesse, elle sera là. Il y suffira d’un coup de baguette. Mais vous n’avez pas de baguette… Alors ne parlons plus de rien.

Et, sur ce mot, M. Vignon jeta son archet.

— Nous aurons une baguette… et vous la cueillerez.

— Allez, je vous écoute… Non ! maintenant vous m’amusez !…

— Quel malin plaisir trouvez-vous à torturer mon père ? à nous torturer tous ?

— Laisse donc, mignonne ; tu vois bien que nous plaisantons ; paroles en l’air que tout cela.

Comme pour éprouver Meyrargues il ajouta :

— Ce sont des concerts en Espagne.

— Rien de plus sérieux.

Et Meyrargues leur montra la lettre du secrétaire de la Double-Croche.

Il la commenta.