Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/251

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deux… Tant pis ! Il ne fallait pas me recevoir, il fallait me chasser, me renvoyer comme une petite fille indiscrète… Mais non, j’ai ouvert la porte, vous m’avez laissé entrer, maintenant c’est moi qui chasserai votre cauchemar.

— Ne vous flattez pas trop, Mariette… nous sommes d’accord.

— Oui, nous sommes d’accord… et c’est préférable. Je ne vous ai pas forcé la main ; nous avons fait pour le mieux. Attendez encore un peu, et vous verrez comme vous vous sentirez plus légers quand toutes ces saletés seront au lavoir, plus à l’aise vraiment.

— Impuissants.

— Désarmés.

— Heureux comme dans du linge blanc. Brandal se justifia :

— Vous savez que, pour mon compte, je m’en suis tenu au déménagement. Il n’était pas question d’autre chose. La situation se trouvait modifiée après l’acte forcené d’Emile Henry. Rien de plus méprisant pour l’humanité et de plus hostile à la foule ne pouvait être osé. Robert lui-même en convint…

— Oui… du moins nous plut-il de prêter un