Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/274

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les roues rapides et sur les tourniquets des marchands de plaisir.

Quelques musiciens les saluèrent, qui sortaient du concert chargés de leurs instruments. Ils faisaient aussi partie de l’orchestre de la Double-Croche à titre auxiliaire.

M. Vignon reconnut le copiste à qui il avait confié le soin de tirer les parties de son orchestration.

—  Quand serons-nous prêt  ?

—  Dans quinze jours. Un fameux travail  : toutes les parties divisées.

—  Pas de fautes, hein  ?

—  Il en manquera, monsieur Vignon.

—  Nos amateurs se chargeront d’en ajouter.

Il les complimenta sur leur belle exécution de la symphonie et entra dans quelques critiques de détail.

Les musiciens approuvaient ses remarques. Le « patron  » les tenait trop serrés, ne savait pas rendre la main, d’où certains angles rudes, une absence d’inspiration et d’abandon, sensible surtout dans le récit instrumental. Cela valait mieux tout de même qu’une exécution lâchée.

Après la poignée de main au copiste, {{M.|