Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/293

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Laure et Meyrargues allaient ainsi devant eux, vacants et songeurs, assouplis par le bain de foule, échangeant des propos et des remarques.

À l’Étoile, ils ralentirent le pas pour attendre M. et Mme Vignon qu’ils avaient distancés. En manière de confidence, Meyrargues murmurait la plainte de Raymondin :

« Ah ! fausse fortune ! »

À quoi la jeune fille opposa malignement l’ariette :

« Êtes-vous si dépiteux ? »

— J’aime beaucoup ce premier acte, dit Meyrargues, la chasse, la rencontre des fées près de la « fontaine de soif » et tout particulièrement le duo de Raymondin et de Mélusine :

« Pour nos amours ensemble commencer. »