Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/317

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l’étude. Vous voulez que je vous parle de la pluie et du beau temps. Je ne sais pas voir, et moins encore rendre légèrement les choses passantes.

« J’ai des sensations de lecture — je vis sur l’autre rive — et vous voulez que je vous entretienne du quai des Anglais. J’aimerais mieux me promener avec vous dans la vieille ville qui sent la courtisane et la pommade.

« Enfin !

« Hier, à la caserne des pompiers de la rue des Ponchettes on inscrivait les enfants pauvres pour une distribution de vêtements ; c’était une queue de misère, un étalage de guenilles grouillantes au clair soleil. Les agents organisaient l’inscription, empêchaient le débordement et l’invasion du bureau, avec force bourrades aux femmes et aux mioches. Les promeneurs égarés de Rauba Capeu stationnaient curieux devant ce spectacle en dehors du guide.

« Voulez-vous quelques gestes du côté peuple ? Le reste est aux vignettes de mode. Une vieille négresse, appuyée sur un haut