Page:Barsalou - Ryno.pdf/38

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mais ses douleurs avaient laissé dans son esprit un souvenir attendri, car aucune passion mauvaise ne les avait excitées. — Lorsqu’un grand changement survint dans son existence, ce fut là qu’elle vint se réfugier et passer les premières heures toujours pénibles d’une séparation qui, pour aussi utile et désirée qu’elle soit, laisse un grand vide dans le cœur.

C’est que la séparation est l’image de la mort, c’est qu’elle nous rappelle que tout finit, même ce que nous avons cru immortel, et que notre âme supporte avec crainte ces pénibles avertissements d’une inévitable destinée.