Page:Barsalou - Ryno.pdf/60

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par lui, et elle lui en voulait de venir lui faire entendre un langage qu’elle était résolue à ne plus écouter… Certes, du temps de leur liaison, il y avait eu plus d’une fausse note, l’instrument était rarement d’accord ; mais enfin, quoique dans un ton différent, ils chantaient le même motif. — Aujourd’hui, l’un était resté au même point, l’autre avait quitté la partie.

Néanmoins, comme Fulvie était loyale et courageuse autant qu’on peut l’être, elle partit pour aller faire à Ryno ses adieux qu’elle voulait sévères et solennels. — Elle se traça à l’avance un programme et se promit, ni de se laisser attendrir par ses larmes, ni de discuter avec lui certaines questions brûlantes mises en jeu par cette nouvelle situation. Elle craignait avec raison les plaisanteries mordantes et toutes les roue-