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Page:Barsalou - Ryno.pdf/65

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de nouveau, et elle était redevenue la belle et élégante Parisienne. — Les hommes les plus brillants s’empressaient autour d’elle, et quoique en plein enivrement, elle avait parfois comme un souvenir qu’elle était plus heureuse sous les ombrages de son grand jardin, vêtue de sa robe de toile, que dans les splendides fêtes dont elle était la reine.

Les lettres de sa sœur arrivaient nombreuses, pressantes : Hélène parlait du beau soleil du midi, des marguerites dont ses enfants tressaient déjà des guirlandes légères, des lilas tout en fleurs et des réparations à faire à l’antique masure que retenait seul debout, dans ses bras de verdure, un lierre gigantesque qu’il fallait couper pour rebâtir les murs et recrépir la façade. — Alors Fulvie jetait les hauts cris, voulait partir à l’instant même, écrivait à sa sœur