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Page:Barsalou - Ryno.pdf/72

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bles sans savoir ce qu’elles cherchaient.

Nous partîmes enfin, et deux heures après nous étions à Saint-Germain.

Ah ! périssent toutes les choses de la terre plutôt que d’oublier un jour, une heure, une minute, cette longue promenade faite appuyée sur son cœur !… Tout souriait autour de nous et tout semblait nous promettre un bonheur éternel. En face de cette nature amoureuse, de ces coteaux baignés de lumière, de cette forêt renaissante, de ce ciel inondé d’or, nous nous sommes juré par le Dieu vivant,

Et maudit soit celui qui manque à son serment !


de nous aimer toujours. — Hélène, il s’est mis à genoux devant moi, et m’a, par une