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Page:Barthe - À l'honorable M l'orateur Papineau, Le temps, 1838-09-11.djvu/3

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Ce nom que tu gravas au cœur d’un ennemi ?…
Tu vieillis de jours d’infortune
Pour rajeunir à la prospérité :
Ton astre a son déclin, — le soleil et la lune
S’effacent dans la nue au tems d’obscurité :
Mais leur splendeur plus pure
Rayonne la Nature
Quand ils viennent tout radieux
Reprendre leur beau cours dans la voute des cieux ;
Tel, sur le Canada, comme une étoile heureuse
Renaît en souriant la nuit voluptueuse,
Tu reviendras, un jour, brillant de ton éclat,
Régner dans la Tribune et gouverner l’État !
Ô PAPINEAU ! j’ai chéri ta mémoire
Et je ne mourrai pas sans chanter ta victoire !
Ton front n’a pas courbé sous le sceptre des rois,
À ce front plébéien nivelant la couronne,
Ton cœur n’adore pas le prostitué d’un trône
Ni ses serviles lois !
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Les cœurs de tout un peuple ont frémi d’être esclaves