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LEZ-BREIZ.

— Sauf votre grâce, ma mère, on en voit ; ils s’appellent, disent-ils, chevaliers ;
Et moi je veux aller avec eux, et devenir chevalier comme eux. —
La pauvre dame, à ces mots, tomba trois fois à terre sans connaissance.
Et l’enfant Lez-Breiz, sans détourner la tête, entra dans l’écurie ;
Et il y trouva une méchante haquenée, et il monta vite sur son dos ;
Et il partit, courant après le heau chevalier, en toute hâte, sans dire adieu à personne ;
Courant après le beau chevalier vers Quimper, et il quitta le manoir.


II



LE RETOUR.



Le chevalier Lez-Breiz fut bien surpris quand il revint au manoir de sa mère ;
Quand il revint au bout de dix ans révolus, déjà fameux entre les guerriers.