Page:Barzaz Breiz, huitième édition.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
93
LEZ-BREIZ.



IV



LE MORE DU ROI.



I



Le roi des Franks disait aux seigneurs de sa cour, un jour :
— Celui-là me rendra un hommage véritable qui viendra à bout de Lez-Breiz.
Me combattre, il ne fait pas autre chose, et tuer mes guerriers. —
Quand le More du roi entendit ces paroles, il se leva, en face du roi :
— Seigneur, je vous ai rendu un hommage sincère, et je vous ai souvent donné des garants ;
Mais puisque vous le voulez, aujourd’hui, le chevalier Lez-Breiz me servira de garant nouveau.
Si je ne vous apporte pas sa tête dès demain, je vous apporterai la mienne avec plaisir. —


II



Le lendemain de grand matin, le jeune écuyer de Lez-Breiz courait trouver son maître, tout tremblant :