Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/302

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— Je n’ai fait que mon devoir, monsieur, répondit le comte du Laz : il m’obligeait à défendre la propriété et les propriétaires. —

Puisse une aussi belle conduite trouver beaucoup d’imitateurs !

Le temps, en fiançant la Bretagne à la France, a fait perdre aux aînés des fils de l’Armorique le noble privilège de verser leur sang pour leur pays ; mais il leur reste encore un beau rôle à remplir : qu’ils soutiennent, en les éclairant, leurs frères des classes populaires ; qu’ils les rendent meilleurs en les rendant heureux.

Si les révolutions les ont dépouillés de quelques vains titres, ils en acquerront de réels à l’estime des honnêtes gens.