Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/330

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS.


Au moment de quitter les époux, les pauvres leur souhaitent toute sorte lie prospérités, toute sorte de grâces de Dieu, autant d’enfants qu’il y a de grillons dans le foyer de la cheminée, d’années que les patriarches, et le paradis après leur mort ; puis ils récitent en commun les prières pour les trépassés de la famille, qu’on n’oublie jamais dans les fêtes, et ils sortent de la maison en continuant de prier. Le murmure monotone de leurs voix se fait entendre encore quelque temps au dehors, à mesure qu’ils s’éloignent, et meurt insensiblement dans les bois, tandis que les époux, dont ils ont sanctifié l’union par leur présence, commencent une vie nouvelle sous les auspices de la Foi et de la Charité.