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LE JEUNE HOMME.
Tenez, tenez, ma douce belle, tenez mon anneau d’argent ; passez-le à votre doigt, ou je vous l’y passerai moi-même.
LA VEUVE.
A mon doigt, jamais je ne passerai d’autre anneau que celui de Dieu qui a reçu ma foi.
LE JEUNE HOMME.
Vous voulez donc, vous voulez donc me faire mourir ?
LA VEUVE.
Jeune homme, je vous tiendrai compte du temps que vous perdez à me faire la cour ;
Du temps que vous avez perdu dans l’espoir de l’anneau des noces :
Je prierai Dieu, nuit et jour, pour que nous nous trouvions réunis dans le paradis.
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