Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/385

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Le rivage comme un cercle à l’entour, loin de moi, séparant en deux la grande mer et le ciel ; et l’extrémité des mâts, plus élevée au-dessus de l’eau que ne l’est l’extrémité de la tour la plus haute du sol du cimetière.

Vous avez vu sur la colline, autour de la fougère verte, des fils sans nombre croisés en long et en travers ; il y a plus de cordages autour d’un mât qu’il n’y a de fils autour d’un pied de fougère.

Hélas ! les Bretons sont pleins de tristesse ! — Ma tête tourne ; je ne puis penser plus longtemps ; mon cœur s’ouvre ; c’est en vain que je fais cette chanson ; peut-être, hélas ! ne me l’entendrez-vous jamais chanter !


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