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DE MARIE BASHKIRTSEFF.

Jeudi 1er janvier. pour qu’ayant travaillé le 1or de l’an, je travaille tout l’année. Après, nous sommes sorties faire des visites et nous avons élé au Bois. Paul est parti ce soir, à sept heures ; maman seule l’a conduit jusqu’au wagon ; le chemin de fer attendrit ; je l’ai laissé partir sans plus d’émotion que s’il allait en ville ; et si j’étais allée jusqu’à la gare, j’aurais certainement pleuré.

J’ai été à l’atelier le matin, Samedi 3 janvier.

mais par miracle, loin de m’enlaidir, cela me donne un sir de langueur qui va bien. Je tousse autant que possible ; Lundi 5 janvier. Eh bien ! cela va mal. Je me remets au travail ; mais comme cela n’a pas été franchement interrompu, je sens une mollesse, un découragement inouis. Et le Salon qui approche ! Je vais causer de tout cela avec le grand Julian et nous