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DE MARIE BASHKIRTSEFF.

M. Rouher, je ne donne pas mes sympathies à votre parti comme femme, je vous les donne comme honnête homme.

Samedi 15 juin. rien voulu me dire, tellement mon dessin était mauvais. Alors je lui ai montré celui de la semaine passée et j’ai eu des compliments, ce n’est pas malheureux. Il y a des jours où tout fatigue. Pensez donc ! Robert-Fleury n’a Mercredi 3 juillet.

et, comme il pleut, il propose de nous accompagner à l’exposition.

Accepté, mais avant cela, comme nous restons seuls, il me supplie d’être moins dure, etc., ete. — Vous savez que je vous aime follement, que je souffre… Si vous saviez combien c’est terrible de ne M… est venu faire ses adieux, voir que des sourirés moqueurs, que de n’entendre que des railleries, quand on aime véritablement. — Vous vous montez la tête. Oh ! non, je vous le jure, je suis prêt à vous donner toutes les preuves… le dévouement le plus absolu, une fidélité, une patience de chien, enfin ! Ditex un mot, dites que vous avęz un peu confiance en moi… Pourquoi me traiter comme un bouffon, comme un être de race inférieure ?

Je vous traite comme tout le monde. Pourquoi ? puisque vous savez que je ne vous aime pas conmme tout le monde, que je vous suis tout dévoué.

J’ai l’habitude d’inspirer ce sentiment. — Mais pas comme à moi… Laissez-moi croire que vous n’avez pas à mon égard des sentiments affreux… Ohl affreux, je vous assure que non. |