ceptes plus utiles encore que les leurs. Ce que je viens précisément vous conseiller, c’est de ne pas mettre sans réserve entre leurs mains le gouvernail de votre âme, comme celui d’un navire, pour les suivre partout où ils voudront vous mener : il faut, tout en prenant ce qu’ils vous offrent d’utile, savoir aussi ce que vous devez laisser de côté. Quel est ce choix à faire, et comment exercer ce discernement ? C’est ce dont je vais vous instruire, sans tarder davantage.
II. Nous autres, mes enfants, nous estimons que cette vie humaine est absolument sans prix ; nous ne regardons pas comme un bien et nous n’appelons pas de ce nom un objet dont l’utilité se borne aux choses d’ici-bas. Ainsi l’éclat de la naissance, la force, la beauté, la haute stature du corps, les hommages de la terre entière, la royauté même,