Page:Basile de Cesarée - De la lecture des auteurs profanes, 1894.djvu/13

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au point de ne pas accorder
moi-même à vous
quelque chose (une part) de bienveillance
moindre que vos pères ;
et je crois vous de votre côté,
si je ne me trompe pas
en quelque chose
sur le sentiment de vous,
ne pas regretter
ceux qui vous ont engendrés,
regardant (lorsque vous regardez)
vers moi.
Si donc vous accueillez
avec empressement
les choses dites par moi,
vous serez de la seconde classe
de ceux qui sont loués chez Hésiode ;
mais sinon,
moi à la vérité je ne dirais (voudrais dire)
rien de pénible,
mais vous-mêmes
souvenez-vous des vers,
savoir de ceux dans lesquels
celui-là dit :
celui qui voit de lui-même
les choses nécessaires
être à la vérité le meilleur ;
et celui-là aussi,
celui qui suit
les choses montrées (les conseils donnés) par d’autres,
être bon :
mais celui qui n’est apte
ni à l’une ni à l’autre chose,
être impropre pour tout.
Et ne vous étonnez pas,
si moi-même je dis
avoir trouvé de moi-même
quelque chose de plus utile pour vous,
et qui allez-régulièrement
par chaque jour (tous les jours)