Page:Basset - Contes arabes, 1883.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avons médité du mal contre lui et c’est nous qui avons été atteints ; nous avons creusé un puits sous ses pas et nous y sommes tombés. »

Là-dessus, le roi ordonna qu’on les suspendît aux dix potences, car Dieu est juste et ses arrêts sont équitables. Puis Azâd-Bakht demeura avec son fils et sa femme ; ils restèrent dans la joie et la satisfaction jusqu’à l’arrivée du destructeur des plaisirs (l’ange de la mort) et ils moururent tous.

Gloire au vivant qui ne meurt pas et à qui toute louange est due ! Puisse sa miséricorde être éternellement avec nous ! Amen.

Ainsi finit l’histoire entière des dix vizirs et de ce qui leur arriva avec le fils du roi. Louange à Dieu éternellement ! Amen, ô maître des mondes !