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Le vent fit tomber pour lui quelques fèves du pays.

— Bien.

Quand le babouin eut mangé les fèves, il lui dit :

— Babouin, donne-moi mes fèves que le vent a fait tomber pour moi. Le vent a emporté ma plume que le faucon m’avait donnée ; le faucon a mangé mon poisson que la cataracte m’avait donné : la cataracte a brisé mes pots de terre que les termites avaient faits pour moi ; les termites ont mangé mon maïs que ma mère m’avait donné ; ma mère a mangé mon oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.

— Bien.

Le babouin dit :

— Je n’ai rien à te donner.

Alors l’enfant le lia et l’apporta à la ville.


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L’IGUANE ET LE CHIEN[1]


Il y avait une fois un iguane et un chien. L’iguane était dans un buisson près de la ville. Le chien était dans la ville. L’i-

  1. Schlenker, A Collection of temne traditions, p. 41-45.