alla dans la brousse d’où ils étaient venus, lui et l’iguane.
— Allons, dit-il.
L’iguane répondit :
— Je ne retourne pas ; c’est dur à la ville.
Il courut se cacher.
— Je m’en vais, dit le chien.
— Va, dit l’iguane ; c’est dur à la ville, je n’y retourne pas.
— Viens, allons, dit le chien, puisque tu disais que j’étais heureux à la ville !
— Je n’y retourne pas.
C’est pour cela que l’iguane n’ose plus s’approcher de personne, qu’il ne vient pas dans la ville ; il demeure seulement dans la brousse. Quant au chien, aussitôt qu’il voit l’iguane, il le saisit, le porte à la ville ; alors on vient et on le mange complètement. On demanda au chien :
— Pourquoi tourmentes-tu l’iguane ?
Il répondit :
— Je lui ai montré ce que c’est que le bonheur car il disait que j’étais heureux.
C’est pourquoi l’iguane ne s’aventure plus à s’approcher de personne. Il ne s’aventure plus à s’approcher du chien ; il ne s’aventure plus à la ville.