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chansons et tuèrent du bétail en l’honneur de l’esprit qui avait ramené le jeune homme.
LXIII. — ZOUMBO[1]
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LE DRESSEUR DE SINGES APPRIVOISÉS ET LE DRESSEUR DE DAIM[2]
l y avait un homme qui dressait des singes,
tandis qu’un autre apprivoisait un
daim. Ils devinrent amis. Le propriétaire
des singes dit à l’autre :
— Viens chez moi, tu verras des singes.
L’autre alla chez lui et trouva qu’ils étaient partis.
— Ami, dit-il, où sont-ils allés ?
— Ils sont allés manger.
— Appelle-les.
Il les appela. Ils vinrent et leur maître dit :
— Voilà mes singes.
— Si je les avais vus, dit le visiteur, je les aurais pris pour me nourrir.