Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/366

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furent tuées. Alors on mit des serpents et des crapauds dans le sac et on le referma.

Quand le cannibale revint, il se plaignit du pot troué : on lui donna beaucoup de viande pour le satisfaire. Il reprit son sac et s’en alla. Il ne savait pas ce qui était arrivé tandis qu’il était absent. Quand il s’approcha de sa propre maison, il cria à sa femme :

— Dépêche-toi de faire cuire ceci.

Il envoya chercher les autres cannibales pour venir au festin et ils arrivèrent espérant trouver quelque chose d’agréable. Il les fit attendre un peu pour qu’ils eussent bien faim. Alors il ouvrit le sac, pensant en tirer la jeune fille, mais il n’y trouva que des serpents et des crapauds. Les autres cannibales furent si furieux envoyant cela qu’ils le tuèrent et se régalèrent de lui.