Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/382

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Comme il disait cela, son bec se cassa.

Le martin-pêcheur vint ensuite et dit :

— Tjolo, ntjo, ntjo, ntjo, ntjo, etc.

Son bec aussi se cassa.

Vint ensuite le héron ; lui aussi chanta :

— Tjolo, ntjo, ntjo, ntjo, ntjo, etc.

Vint ensuite le vautour qui s’entend à dépecer les animaux. Lui aussi chanta :

— Tjolo, ntjo, ntjo, ntjo, ntjo, etc.

Son bec, à lui aussi, se cassa.

Alors vint un tout petit oiseau, le Katuitui. Les animaux dirent :

— Son bec est trop petit.

Le petit oiseau se mit à chanter :

— Tuera ! tuentue ! ntuentue !

Mon petit bec est brisé.

Qui m’a été donné par Samokounga,

Samokounga de Léza.

Alors il fit un tout petit trou. Quand ils virent le petit trou, ils dirent au Katuitui :

— Va-t-en ! qu’il vienne un plus grand oiseau.

La grue vint alors et se mit à chanter :

— Tjolo, ntjo, ntjo, ntjo.

Son bec se cassa. En même temps, le petit trou fait par le Katuitui se referma.

Alors ils rappelèrent ce tout petit oiseau, le Katuitui. Il revint et se mit à chanter :

— Tuere ! tuentue ! ntuentue !