Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/110

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chaudron, tandis que le t’aleb lui disait : « Fais bien attention à cette marmite et n’y mets pas la main. » Puis il sortit. Un morceau de chair tomba du chaudron dans les cendres et fut sali. Le disciple qui craignait son maître, le ramassa, souffla dessus et le remit une seconde fois. À la troisième fois, voyant la viande salie, il craignit que son maître ne trouvât le bouillon rempli de cendres, il enleva le morceau et le mangea. À son retour, le t’aleb dit à l’enfant : « Tu en as mangé, insensé ! » ’Abd er Rah’mân leva les yeux vers lui et vit les sept cieux. (174).