Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/125

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voulut le tuer, mais l'homme des Oulad Daïman le frappa et lui coupa la tête.

Le frère du mort arriva en pleurant beaucoup et jura à ses amis qu’il vengerait son frère. « Mon cousin, dit l’un d’eux, prends patience jusqu’à ce que je t’aide. — Par Dieu, répliqua l’autre, quand même il aurait une peau en fer, je le frapperai avec mon sabre jusqu’à ce que je sache qu’il est bien mort. — Fais ce que tu voudras, infidèle, dit l’autre Trarza. — Pourquoi me parles-tu ainsi ? — Sais-tu ce que veut dire : Il n’y a de Dieu que Dieu ? — Non. » Alors ses compagnons l’attaquèrent, le saisirent, le gardèrent jusqu’à la nuit et le tuèrent ; puis ils dirent aux Oulad Daïman : « Allez où vous voudrez. » Ceux-ci se mirent en route, et après avoir voyagé jusqu’au milieu de l’après-midi, ils rentrèrent dans leurs familles.