Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/163

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pour cela que j’ai ri ! jusqu’à ce qu’elle lui dise : Ne me révèle rien. »

L’homme écoutait la conversation des chiens ; il alla prendre un bâton. Quand sa femme et lui allèrent dormir, elle lui dit : « Raconte-le moi. » Alors il tira le bâton et la frappa en lui disant : « C’est pour cela que j’ai ri ! » Jusqu’à ce qu’elle se mit à crier : « Ne me le dis pas ! Ne me le dis pas ! Ne me le dis pas ! » Il la laissa. Quand les chiens entendirent cela, ils se réjouirent, coururent sur la terrasse de la maison, jouèrent et mangèrent leur nourriture ; À partir de ce jour là, la femme ne dit plus à son mari : « Raconte-le moi. » Ils vécurent tranquilles (198).

Ce que j’ai négligé, que Dieu me le pardonne.