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appendice.


4o No 149. — 27 avril 1615. — « Original en papier d’un autre codicile fait par haute et puissante dame Louise de Radeval, veuve etc.... portant qu’ayant reconnu, reveu et examiné de nouveau le testament par elle fait le 10e juin 1614, declare qu’elle veut et entend que la moitié des meubles par elle leguée aux enfants de haut et puissant seigneur François de Bassompierre, chevalier, baron et seigneur de Bassompierre, Harrouel, Ormes et autres lieux, colonel de Suisses de la garde du corps du roy de France et son conseiller d’Estat, son fils aisné, nais en loyal mariage, soient et appartiennent a defaut d’iceux, aux enfants de haut et puissant seigneur Messire Affrican de Bassompierre, chevalier, seigneur de Removille, du Chastellet, Baudricourt, grand escuier de Lorraine ; et veut qu’a deffaut d’enfants dudit seigneur de Removille, l’autre moitié desdits meubles soit et appartienne a ceux du dit seigneur de Bassompierre, nais en legitime mariage et non autrement ; entend laditte dame que lesdits meubles soient et appartiennent aux enfants masles et a deffaut a ceux des dames ses filles. Item ladite dame donne pour bonne considération audit seigneur de Bassompierre seul tous les meubles d’Harrouel qu’elle avoit ordonnés par son testament estre partagés entre luy et le dit seigneur de Removille son frere... »


5o No 150. — En avril. — Original en papier par lequel il est rappelé entre Louise de Radeval, veuve etc......, et haut et puissant seigneur messire François de Bassompierre, etc...... que madame de Bassompierre avait conservé la libre disposition de ses biens propres sis en Normandie, et l’usufruit des autres terres contenues au partage fait entre ses enfants : « Neantmoins la ditte dame pour donner moyen audit seigneur de Bassompierre de supporter les dépenses ordinaires qu’il est obligé de faire tant a la suitte du Roy que dans les armées de Sa Majesté, luy a cedé et abandonné la propriété, possession et jouissance de la baronie, terre et seigneurie de Moustier sur Saulx[1], ensemble les maisons, terres et seigneuries a elle appartenantes scises en Normandie. »

  1. Moutier-sur-Saux, au bailliage de Bar, aujourd’hui chef-lieu