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Page:Bassompierre - Journal de ma vie, 3.djvu/447

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appendice.

Goux dans la ville, et qu’ensuite il changea d’avis. Le maréchal de Bassompierre lui écrivit à ce sujet la lettre suivante, autographe, qui est en ma possession :

« Monseigneur »

« Des que j’eus hier eu permission de vous de faire entrer dans la Rochelle le sieur le Gous, je luy dis la grace que vous luy auiez faite et qu’il auoit quelques jours auparavant desirée par l’entremise de monsieur du Hallier et de moy, de sorte que ce matin il est entré a la ville ; Je ne say, Monseigneur, quel remede aporter a se mal quy est desia, dont je suis au desespoir puis que vous auies intention de le faire differer et que je suis dans l’impossibilité d’effectuer vos commandemens ausquels j’apporteray toute ma vie une entiere obeissance

Monseigneur comme
Vre tres humble et tres obeissant serviteur
Bassompierre. »





XVI



Dans le Repertoire déjà cité, le maréchal de Bassompierre a transcrit une pièce de vers latins qui parait s’adresser au cardinal de Richelieu par une prosopopée pour lui montrer qu’il est juste de faire participer Bassompierre à la gloire, comme il a participé au succès.

de rupellæ excidio.

Non erat in fatis ut Pergama verteret armis
Pelides, Graii gloria prima soli :
Quod virtutis erat fato ascripsere poetæ,
Et rapuere viris quæ tribuere polo ;
Trojanas acies dum ferro demetit heros,
Astra nihil prestant, sed generosa manus.
Qui te de fatis Rupellæ dixerit unum,