Baden m’envoya voir. J'envoyay Mr du Hallier[1] pour faire avancer les regimens, et cavalerie, destinés a mon armée. J’eus nouvelles du roy comme il s’acheminoit a Lion. Je despeschay un gentilhomme vers monsieur le cardinal pour l’avertir de ma venue et luy envoyer des avis particuliers que j’avois eus de la court.
Le vendredy 26me les compagnies de Neufchastel[2] arriverent.
Le samedy 27me j’escrivis a ceux de Genesve[3] comme j’avois sceu qu’il se faisoit des levées en leur ville pour le duc de Savoye, et qu’ils eussent a les empescher, ce qu’ils firent et chasserent les capitaines savoyards de leur ville.
Les compagnies de Fribourg arriverent.
[Le dimanche 28me vint la compagnie de Bielle.][4]
Le lundy 29me arriverent les compagnies de Berne et le colonel de Erlach aussy. Mr du Hallier et le Plessis de Joygny[5] me vindrent trouver.
Le mardy, dernier d'avril, les compagnies de Zurich arriverent.
Monsieur le cardinal m'envoya Lisle. Je fis mes ordres pour faire marcher l'armée par Grenoble pour entrer en Savoye au lieu d’entrer par le Chablais et le Fossigny comme j'avois deliberé. La venue de Lisle quy
- ↑ Il y avait aux précédentes éditions : J'écrivis à M. du Hallier.
- ↑ Il y avait aux précédentes éditions : Montchaste.
- ↑ La république de Genève était alliée des Suisses et protégée de la France.
- ↑ Inédit. — La ville de Bienne, en allemand Biel, sur le lac du même nom, aujourd'hui comprise dans le canton de Berne, était alors alliée des Suisses.
- ↑ Voir t. III, à la page 200, et aux Additions et Corrections.
