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une superfluité de plus dans les bibliothèques. »

Certes Palissot a bien mal jugé l’immense et précieuse collection que J. Fr. Bastide a mise au jour, de juillet 1775 à juin 1789 (224 parties en 112 volumes in-12), avec le concours du marquis de Paulmy et de ses bibliothécaires et collaborateurs, l’abbé Mercier de Saint-Léger, Contant d’Orville, Mayer, Legrand d’Aussy, etc ; il aurait pu seulement reprocher à l’auteur d’avoir protesté contre l’oubli dans lequel étaient tombés ses romans en les réimprimant la plupart dans cette Bibliothèque universelle des Romans, qu’il eût fallu porter à plus de 1, 200 volumes pour la rendre à peu près complète. Mais J. Fr. Bastide n’y a pourtant pas fait entrer ses Contes, qu’il avait fait paraître en 1763 (4 vol, in-12), après les avoir publiés avec succès, çà et là, dans le Mercure de France, le Nouveau Spectateur, le Monde comme il est, et dans d’autres recueils périodiques.

C’est dans ces Contes que se trouve cachée,