(Maurice a un bondissement de tout l’être. Il se retourne vers Rantz, et, dans un tremblement éperdu, il tend les poings comme s’il allait se jeter sur lui.) Allez-y donc ! Ne vous gênez pas !… Retroussez vos manches, comme monsieur votre père, pendant que vous y êtes ! Vos biceps blancs ne sont pas à la hauteur, mon garçon !… Vous ne voyez pas que je vous écraserais d’une chiquenaude !
Ah ! c’est vous le misérable et le coquin…
Allez-y donc !… (Les poings sur les hanches, calme et dédaigneux.) Frappez !… J’attends !
Je ne sais plus ce que je fais !… Je suis fou !… La colère m’a emporté… J’ai voulu tout sauver et je sens que je viens de tout perdre ! (Il essuie son front du revers de la main.) Voyons, voyons… où en suis-je, mon Dieu ?… C’est que j’ai été tellement secoué ces jours-ci… Voyons, voyons, je n’y suis plus, moi ! Je vais à tort et à travers… je bats de l’aile !
De l’aile !…
Je n’ai pas dit un mot de ce que je voulais vous