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LA VOIX D’ALIETTE.
D’une goutte de sang
de mon petit doigt… j’en ai tué cent,
j’en tuerai mille !
ERVOANIK.
Écoutez !… écoutez !…
MARIA.
Ce n’est rien, ce n’est rien, mon fils…
c’est un pâtre derrière le mur.
ERVOANIK.
Ah !
LA VOIX D’ALIETTE, (reprend plus forte et plus déchirée.)
D’une goutte de sang
de mon petit doigt… j’en ai tué cent,
j’en tuerai mille !
ERVOANIK.
Oh ! cette voix qui passe…
(Il répète machinalement.)
D’une goutte de sang…
de mon petit doigt…
MARIA.
Ce n’est rien… ce n’est rien, mon fils !
Vous avez la fièvre…