Cette page a été validée par deux contributeurs.
ERVOANIK.
Aliette ! Aliette !
(Il se précipite sur la route.)
Personne… sur la route blanche… personne…
En effet… c’était le délire… Oh ! si ! si !
il y a quelqu’un ! quelqu’un qui vient !
MARIA, (frissonnant.)
Oue voyez-vous, mon pauvre fils ?
ERVOANIK.
Je vois des bannières roses et noires
qui s’avancent là-bas, avec beaucoup de monde autour…
Je vois le prêtre qui brille en étole et en surplis…
des bannières ! des bannières !…
Quelqu’un est mort et l’on vient le chercher.
MARIA.
Déjà !
(Les deux vieux se serrent l’un contre l’autre.)
ERVOANIK.
Avez-vous entendu dire que quelqu’un fût mort dans le village ?
C’est peut-être le vieux Kéroulas qui était malade…
Il y a des dames vêtues de noir qui sanglotent…