« Réjouissez-vous… vous qui allez au repos.
« Pleurez un peu dans la douleur que vous souf-
« frez avant de retourner dans la terre de misère
« et d’obscurité. Car, Seigneur, vous avez répandu
« votre lumière, pour faire voir à ceux qui
« étaient dans les ténèbres. Élevez la voix, fils des
« hommes, pour dire : Ô Sauveur ! vous êtes enfin
« venu !… »
Seigneur, je mets mon âme entre vos mains divines,
pour que vous la conduisiez aux joies du ciel.
Et vous qui m’avez baptisé, monsieur le recteur,
quand j’étais petit, bénissez-moi.
Le lépreux ne doit plus sortir
Sans le capuchon noir qu’il va mettre,
Il n’ira plus ni au moulin, ni au four banal
Il ne lavera ni ses mains ni ses habits dans la fontaine.
Il ne paraîtra plus ni aux fêtes, ni aux pardons.
Il ne répondra que sous le vent,