Je suis prêt d’ailleurs à subir toutes les tortures que ma décision va m’imposer. Je n’en sortirai que plus raffermi… dussè-je en ressortir aussi plus triste !
Alors si je ne compte pas, songe à Simone. Ah ! elle aura plus d’empire que moi, ta petite Simone ! Elle a tant besoin de toi, elle qui est si faible, si délicate et qui t’aime tant, car elle n’aime que toi… Mais oui, moi, elle m’aime très peu… bien moins que toi en tout cas… Je t’en prie ! Je t’en supplie… Ah ! je vais convoquer tous nos amis ; ils te parleront, ils te dicteront ta conduite. Tu verras, j’ai toujours été de bon conseil, reconnais-le ; je ne peux pas me tromper.
Tout ce que tu diras est inutile et tous les conseils seront bien importuns. Je te répète que la chose est faite, tu entends, signée…
Signée !… (Elle appelle.) Simone !… Simone !…
Non… ne l’appelez pas… Ne l’appelez pas…
Cécile ! je t’en supplie ! n’appelle pas… Tout à l’heure, tu réclamais ma main, donne-moi la tienne… viens ici.
Non, non, ne me touche pas… Va-t-en ! va-t-en ! Je ne compte plus pour toi !… Ne me parle plus… Laisse-moi…
C’est ton premier mouvement, Cécile… C’est
