ton premier cri ; tu m’approuveras après. Je te connais.
Simone ! Simone !… (Dès que Simone est sur le seuil, elle lui crie.) Simone, ton père veut nous quitter… Simone ! ma pauvre enfant…
Papa !
Il veut aller se battre… Il veut aller se faire tuer… Va te jeter à ses genoux… Dis-lui d’avoir pitié de nous !
Ah ! tu abuses, Cécile, tu abuses… Voilà la scène que je voulais éviter. Relève-toi, Simone… relève-toi ! À mon tour, c’est moi qui dis : Allez-vous-en… Quand vous serez plus calmes toutes deux, je pourrai vous parler, vous persuader. Pour l’instant, laissez-moi tous. J’ai encore besoin de me retrouver seul… devant ma conscience.
Ah ! tu vois bien que tu n’as pas dit ton dernier mot ! Oui, je te laisse… oui, nous te laissons. Viens mon enfant chérie, viens… Ton père a compris… ton père t’a entendue ! Ah ! c’est égal, je viens d’avoir une rude peur. (Elle respire largement.) Oui, oui, mon chéri, nous te laissons, réfléchis. Nous t’attendons à côté.