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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/184

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frère étant trop occupé à La Flèche pour faire autre chose que de venir me rendre visite le dimanche ou manger avec nous la soupe du soir de temps en temps. Cependant, s’il n’a pas vécu suffisamment à Saint-Jean pour partager notre intimité, il a fréquenté assez la maison pour apprendre que la cousine de Madame Bellanger est digne de tous les respects et même de toutes les admirations.

MADAME DE SAINT-ARROMAN.

Cela est fort bien dit, et vous voyez que de là à l’élever à une distinction officielle, il n’y avait qu’un pas.

JULIE.

Qui n’est pas franchi, Madame.



Scène VIII


Les Mêmes, GINETTE

GINETTE.

Julie, avez-vous les clefs de la chambre… celle à côté de la mienne ?

(Elle aperçoit Madame de Saint-Arroman.)
MADAME DE SAINT-ARROMAN, (se levant, froidement.)

Mademoiselle !

GINETTE.

Madame !

JULIE, (vivement.)

Oui, voilà.

(Elle sort le trousseau de sa poche. Ginette ressort.)