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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/246

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concerté et, j’ai le regret de le dire, que Monsieur Dartès va être compromis dans l’affaire des scandales !

DARTÈS.

Moi !…

LES AUTRES.

Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il dit ?

SAINT-ABBAN.

Ça y est !

LEYRISSE.

Edouard Gibert exhibe une lettre qui vient de me bouleverser, une lettre où Monsieur Dartès discute lui-même des offres fermes pour la création d’un journal… Des offres, et ceci est plus troublant que tout, d’une personnalité dont vous avez d’ailleurs là, sur le bureau de Monsieur Dartès, un télégramme de jubilation confraternelle ! Il a les preuves en mains, il va vous les montrer !…

DARTÈS.

Je proteste de toutes les forces de mon énergie !… C’est un chantage éhonté !

FURTZ.

Ça y est, l’infamie !

DE COSTIER.

Parbleu, j’en étais sûr !

SAINT-ABBAN.

Voilà l’explication ! Tout s’éclaire !

LUCAYA.

Je m’en doutais !… Il était affilié à la bande !…

DE COSTIER.

Vous étiez un vendu ! Un concussionnaire !…

FURTZ.

Un traître !