Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/247

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DARTÈS.

Ma vie entière est pour prouver le contraire !…

FURTZ.

On la connaît, cette phrase-là !

LEYRISSE.

Vous comprenez que je n’aie pas pu me retenir de vous communiquer une pareille révélation.

LASSERRE.

Vous faisiez partie de la troupe infâme, et vous vouliez tuer le journal avant d’en partir !…

LUCAYA.

Judas !… Combien avez-vous touché ?

(On l’entoure en vociférant.)
DARTÈS.

Je jure sur la tête de mon enfant que c’est une calomnie monstrueuse !… C’est la réponse de Gibert… Où est-il ?… Il a osé venir jusqu’ici ? Je veux le voir en face.

LASSERRE, (lui barrant la route.)

Vous vous disculperez ailleurs !

DUMONTEL.

Nous souhaitons de tout cœur qu’il ne s’agisse que d’une équivoque, mais nous ne pouvons pas conserver un jour de plus à la tête du journal un homme qui sera compromis demain dans les scandales !

LASSERRE.

Pas un jour de plus !

FURTZ.

La suspicion suffit !…

DUMONTEL.

Vous n’avez pas trafiqué peut-être, mais nous