Aller au contenu

Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

RENAUDIN, (avec un grand soupir.)

Chouette !… ça va mieux !… Ah ! c’est que… c’est que je n’ai jamais pu vous dire… si vous saviez… Mademoiselle… si vous saviez ce…



Scène VII


Les Mêmes, PIERRE BELLANGER

PIERRE.

Pardon.

GINETTE.

Entrez, entrez… Vous ne nous dérangez nullement, Pierre… Un de nos soldats guéris qui repart au front tout à l’heure… Monsieur Bellanger… le mari de ma cousine, Madame Bellanger.

RENAUDIN.

Enchanté, Monsieur… Je dois des remerciements à Madame la major pour toute la bonté dont elle a fait preuve… Est-ce que je ne vous ai pas vu à l’ambulance, Monsieur ?

PIERRE.

Je ne pense pas… Il y a plus de deux mois que je n’ai accompagné ma femme… Mes occupations à l’arsenal ne me laissent guère de temps.

RENAUDIN.

Vous n’êtes pas mobilisé ?

PIERRE.

Vous voyez, si je suis sans gloire, je ne suis pas sans fonction… Ne vous dérangez pas pour moi.

GINETTE.

Monsieur me faisait ses adieux… Alors, Renaudin… vous disiez ?…