Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 11, 1922.djvu/358

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ces poursuites que des raisons qui les ont motivées.

SERGYLL.

Mais, cependant, je crois me…

BARNAC.

Il n’y a pas de mais, Monsieur… Vous vous étiez mis dans une position sinon répréhensible, du moins regrettable. Cette histoire aura juste l’importance que la malignité publique voudra bien lui donner. Seulement, l’action de la Société est ennuyeuse ; il me faut de vous un mot qui m’accorde le pouvoir de liquider cette affaire.

SERGYLL, (étonné d’abord, puis, après avoir pris le temps de la réflexion.)

Maître, malgré le respect que m’inspire votre désir, je me demande si je puis obéir… Je vous sais un gré considérable, mais… Mademoiselle Dellières, consultée la première, partage-t-elle cette manière de voir ?… Elle seule a qualité pour…

MARTHE, (avec une autorité froide et sans réplique.)

Tout ce que décidera Monsieur Barnac ne peut être que parfait. Je viens de lui dire que je n’avais pas eu moi-même connaissance de cette assignation qui ne me touche pas personnellement. Il estime préférable qu’elle n’ait pas de suite. On doit s’incliner rspectueusement devant cette décision.

(Elle s’est ressaisie, s’est assise et remet ses gants.)
BARNAC, (vivement.)

Reste l’autre affaire… (Il fait asseoir Sergyll.) Celle-là n’a rien de répréhensible du tout… Vous avez tenté de vous élever, de vous créer une situa-