Je ne suppose rien de mal. Je te sais un excellent cœur, mais…
Ah ! tu vois…
Mais enfin, tout de même… la moindre imprudence de parole de ta part et le moindre soupçon de leur part à eux, ce serait terrible… terrible… En as-tu calculé la conséquence ?… Et je ne pourrais plus m’occuper de toi jamais.
Prends donc garde ! À force de crier, tu vas réveiller le petit.
Je suppose que tu n’as pas à te plaindre de moi. Je fais ce que je peux.
De toi ! Ah ! bon Dieu, non ! Tu fais même plus que tu ne peux, et ça m’ennuie tant que tu t’endettes pour moi ! C’est pour ça que je veux me remettre à travailler, et ferme. À ton âge, tu as été obligé d’emprunter beaucoup trop.
Mais non, ça ne compte pas !
Je n’oublierai jamais que tu n’as même pas eu la pensée de me souffler un mauvais conseil, malgré les charges et les ennuis que j’allais te créer.