Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/281

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LE SECRÉTAIRE.

Très bien, très bien, je vous remercie… Pour l’instant, il est non loin de Vauquois, mais en pleine santé… Je touche du bois… Il y a quinze jours, il était en permission.


LEVASSEUR.

Allons, tant mieux, tant mieux ! (On frappe.) Qu’est-ce que c’est ?… Entrez. (Au domestique qui entre.) Non, inutile, je vous ai dit que je ne voulais recevoir personne avant déjeuner.

LE DOMESTIQUE.

Cette personne a insisté… Elle m’a dit de remettre cette lettre à Monsieur.

LEVASSEUR, (lisant.)

Chambre des députés… Tiens, c’est de Sermieux… Ah ! ça, indispensable, foutre !… Sermieux… il est de toutes les commissions… (Au domestique.) Faites entrer… Attendez que Monsieur soit sorti… Alors, au revoir, mon bon. Rapportez-moi la réponse demain matin.

(Il sort.)
LE SECRÉTAIRE.

Au revoir, Monsieur Levasseur… J’espère, à demain matin.

LEVASSEUR.

Quelle heure est-il ?… Dites à la cuisine que le déjeuner soit servi exactement à midi… J’ai un rendez-vous à Bois-Colombes vers une heure et demie.

LE DOMESTIQUE.

Parfaitement, Monsieur.

(Il sort. Levasseur reste seul.)